dimanche 22 décembre 2013

notes sur l'écriture #2

Etonnant comme l'écriture sur tablette n'est pas aussi fluide que sur papier stylo en mains ou sur le bon vieil ordi au clavier géant en comparaison, surtout si on tient aux accents et à la ponctuation.
Sans que je m'explique pourquoi, la prise en note de concepts ou d'idées complexes me semble plus ardue que sur papier. J'ai une hésitation avant de me lancer et mon corps (car c'est le corps qui ressent cela) se dit qu'avec un stylo ce serait mille fois plus simple et rapide. Est-ce parce qu'à la saisie sur tablette la mains se décompose en doigts qui tapotent sur leur coin d'écran et les mots en lettres ? Et que le raisonnement semble se dissoudre dans cette décomposition ? Est-ce tout simplement par manque de pratique ? 
De fait lorsque je balaie mon hésitation et me lance (parce que je ne vais multiplier les supports de ma prise de note), j'y arrive au final tout aussi bien.

jeudi 19 décembre 2013

Quotidien #1

Nous musiquons couteaux contre tasses à café et pots de confiture sur la scène du petit déjeuner. C'est le thermos qui rend le plus joli son.

lundi 16 décembre 2013

notes sur l'écriture #1

Cette puissance de travail que je peux dégager pour un projet, une candidature, un entretien et que je ne parviens pas à mettre au service de l'écriture.
Toujours ça continue de me poser question.
Sans doute parce que je sais comment procéder dans le premier cas. J'ai été form(at)ée pour. Alors que faire surgir de l'intérieur ce qui remue pour écrire un texte, tracer un trait d'encre qui puisse toucher l'autre, on ne sait jamais faire. On tâtonne.
Le courage de se heurter à ce tâtonnement infini, installée à l'intérieur de soi et non pas à l'extérieur d'un projet objectifs-moyens-actions.

mercredi 4 décembre 2013

photomaton

"placez le visage dans l'ovale
les yeux à hauteur de la ligne rouge
ne dépassez pas
dégagez les oreilles
fermez la bouche
ne souriez pas"

faites-nous une belle tête de mort

mardi 3 décembre 2013

ciel

"Il y a peu de temps, j'ai compris que tout ce qui ne touchait pas la terre était déjà dans le ciel et depuis mes sabots ont acquis la légèreté des plumes."
Leonor de Recondo dans Pietra Viva, p. 66