La question ne serait pas
tant de vivre de son écriture (surtout que la réponse reste sans
surprise), ou encore d'y consacrer tout son temps sans concession
aucune.
Non, la question serait plutôt quelle place je donne à la poésie dans le temps, même infime, dont je dispose et comment elle peut déborder pour contaminer le temps professionnel, familial, amical... comment ma respiration se fait poème et m'installe toute entière dans le sensible. Il s'agirait plutôt d'un état d'esprit, un regard posé sur les choses.
J'ai souvent fait l'erreur de croire que tout dépend de la quantité de temps. Le nœuds du problème serait plutôt la disponibilité (ou la nécessité) intérieure et la qualité des moments consacrés à ou dégagés pour.
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